La bise peut véhiculer des infections
Lorsque l’on se fait la bise, il est possible de
déposer quelques gouttelettes de salive infectées sur la joue de l’autre et, ce
faisant, de la contaminer. Car, comme l’a montré une étude japonaise publiée à
la fin 2020, l’agent du Covid (le SARS-CoV-2) peut, par exemple, survivre
jusqu’à 9 heures sur la peau humaine.
Or, « si le virus ne pénètre pas
directement par la peau, car elle est imperméable aux micro-organismes, il peut
être transféré, par nos mains, de la joue vers les muqueuses des yeux, du nez
et de la bouche, zones qui, elles, peuvent le laisser passer. Ces
micro-organismes entreront alors dans le corps et infecteront les cellules.
Sachant qu’inconsciemment, nous portons nos mains au visage plusieurs milliers
de fois dans la journée », explique Loïc SIMON, biologiste hygiéniste au
Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins du Grand
Est. Mais impossible d’évaluer ce risque : « A ma connaissance, à ce
jour, aucune étude ne l’a quantifié », précise le biologiste.
Articles extrait de la revue
« SCIENCE ET VIE » du mois d’octobre 2021
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.