La C.L.C.V. est une confédération indépendante agréée au titre de la défense des consommateurs

vendredi 10 décembre 2021

CRISE DE L'ENERGIE


 Communiqué de presse 30 novembre 2021 

Crise de l’énergie

 Assignation en justice de quatre opérateurs d’électricité

 Alerte prudentielle envers les consommateurs 


Dans le contexte de grave crise du secteur de l’énergie, le marché de détail français de l’électricité connaît une importante insécurité contractuelle et de nombreux opérateurs ont recours à des procédés, qui selon la CLCV, sont particulièrement préjudiciables pour les consommateurs. La semaine dernière, la CLCV a assigné en justice quatre opérateurs rassemblant, selon nos estimations, entre 500 000 et 600 000 clients particuliers environ. Il s’agit d’ekWateur, de GreenYellow (Cdiscount), de Mint et d’Ovo Energy (France). Selon la CLCV, les fondements de ces actions sont soit la vente sans commande préalable, soit les pratiques commerciales trompeuses, soit les clauses abusives. Pour la CLCV, les pratiques soumises au tribunal sont principalement : - Le fait de transformer, sans consentement explicite du consommateur, une offre indexée sur le tarif réglementé de vente en une offre indexée sur les fluctuations du marché de gros, ce qui rend l’offre bien plus risquée. Il s’agit d’une pratique très préjudiciable pour le consommateur et qui créerait un grave problème de confiance dans le marché si elle venait à se développer. - Le fait d’accroître, dans certains cas d’une façon très importante (+ 30 % par exemple), le prix de l’offre d’un consommateur en l’informant par un simple courriel qui ne dit pas clairement l’étendue de l’augmentation tarifaire qui va lui être appliquée. - Diverses clauses abusives dont les principales en lien avec ces problématiques. Face aux hausses tarifaires et aux modifications contractuelles laissant planer une véritable inquiétude quant à l’évolution des offres et la sécurité des consommateurs ayant souscrit une offre alternative, la CLCV recommande aux consommateurs d’être très vigilants sur les informations reçues, notamment par courrier électronique, car il peut survenir une forte hausse à tout moment. Si dans le domaine du gaz le retour au tarif réglementé n’est plus possible, le consommateur peut toujours souscrire une offre au tarif réglementé pour l’électricité qui procure plus de sécurité tarifaire. Dans cette période de très forte incertitude, pour les consommateurs qui recherchent avant tout la sécurité et la tranquillité, la CLCV recommande de souscrire une offre au tarif réglementé de l’électricité. Enfin, il faut remarquer que les pratiques portées devant le tribunal sont survenues brusquement avec la hausse des prix des marchés de gros, ce qui interroge quant à l’effectivité de la couverture marché de ces opérateurs. Ces derniers étant des fournisseurs virtuels qui ne produisent rien, une telle absence de couverture ferait peser un risque prudentiel qui se retourne ensuite contre le client. La CLCV s’interroge quant à l’action des pouvoirs publics et du régulateur en la matière

lundi 22 novembre 2021

4 Eme édition du baromètre CLCV-NOTRE TEMPS

 Communiqué de presse

16 novembre 2021

4EME EDITION DU BAROMETRE CLCV-NOTRE TEMPS

Satisfaction des syndics, relations de voisinage, crise sanitaire…

Les copropriétaires évaluent leur syndic

Pour la 4ème fois, Notre Temps et la CLCV s’associent afin de donner la parole aux copropriétaires et recueillir leur avis sur leur syndic, la vie et l’organisation de leur immeuble. Au total, 2 537 personnes ont répondu à cette étude.

Moins d’un copropriétaire sur deux satisfait de son syndic

49 % des copropriétaires sont globalement satisfaits de leur syndic. Un taux similaire à celui de 2016 (47 %) mais bien meilleur que celui de 2014 (39 %). On notera que les résultats varient selon le statut du sondé - les conseillers syndicaux jugeant moins sévèrement leur gestionnaire (59 % d’appréciation positive) que les « simples » copropriétaires (42 %) - ou le type de syndic - les grands groupes ayant un taux de satisfaction inférieur à la moyenne (44 %) par rapport aux cabinets indépendants (53 %). Ces différences sont une constante et se retrouvent dans toutes les éditions de notre baromètre depuis 2012. Cela signifie qu’en près de 10 ans, les syndics n’ont pas réellement amélioré leur communication envers les copropriétaires et que les grands groupes poursuivent des pratiques managériales déconnectées de la qualité de services.

De la réactivité, de la rigueur et du relationnel

Selon les copropriétaires, la principale qualité (en dehors de la compétence) que devrait avoir un syndic est la réactivité (35 %), loin devant la rigueur (25 %) et le relationnel (21 %). Les connaissances techniques, le prix et la négociation commerciale arrivent en bas du classement avec respectivement 10 %, 6 % et 3 %. En 2016, notre baromètre mettait en avant exactement ces trois mêmes qualités dans un ordre légèrement différent (rigueur et réactivité étaient ex aequo avec un taux de 28 %). Les copropriétaires sont donc constants sur ce sujet et confirment que le prix, contrairement aux idées reçues, ne constitue pas leur préoccupation principale.

Des assemblées générales toujours aussi peu prisées

Sur l’ensemble de notre panel, le taux de participation des copropriétaires aux assemblées générales est d’à peine 50 %, un résultat similaire à celui de nos précédentes études. S’il ne s’agit pas d’un réel désintérêt, ce taux demeure largement insuffisant dans le cadre d’une bonne gestion. Les copropriétaires qui ne participent pas à l’assemblée générale justifient leur décision, soit pour des motifs personnels liés au déroulement de la réunion tels l’absence de réels débats ou un désaccord avec le conseil syndical, le syndic (50 %), soit en raison de l’éloignement géographique (32 %). Seulement 6 % indiquent clairement qu’ils ne sont pas intéressés par l’assemblée générale.

Des relations de voisinage plutôt bonnes

S’il est d’usage de répéter à l’envi que « l’enfer, c’est les autres », les copropriétaires ne semblent pas

particulièrement préoccupés sur cette question. 44 % des sondés déclarent que leurs relations de

voisinage sont bonnes et 17 % qu’elles sont très bonnes. Alors que l’on pouvait penser que la taille

de l’immeuble aurait une incidence sur les relations de voisinage, il n’en est rien, ce critère n’ayant pas

d’impact significatif.

Les incidences de la crise sanitaire et l’avènement (ou non) du numérique

La crise sanitaire a contraint les copropriétaires à revoir leurs habitudes et à penser à d’autres modes

de participations aux assemblées générales. Pour autant, la plupart souhaitent revenir à un mode à la

normale, celui du « monde d’avant ». Seulement 14 % des sondés estiment que la visioconférence

constitue un mode intéressant de participation aux assemblées générales alors qu’ils sont 39 % à y

être opposés et 37 % à trouver que le dispositif est utile mais sans plus. Il n’y a pas de rejet massif ou

majoritaire, juste une faible appétence. Pour 79 % des copropriétaires, la présence physique assure

une meilleure qualité des débats.

Quant au syndic en ligne, 66 % des copropriétaires estiment qu’il s’agit d’une mauvaise idée, 14 %

seulement voient d’un oeil favorable ce type d’offres. Ce taux est plus élevé dans les copropriétés de

petite taille (moins de 10 lots) au sein desquelles le concept de syndic en ligne atteint 20 % d’opinions

favorables.

Enfin, seulement 23 % des copropriétés ont mis en place des mesures à la suite de la crise sanitaire

(affichage, gel hydroalcoolique dans les parties communes). Ce taux augmente avec la taille de la

résidence et atteint 32 % dans les copropriétés de plus de 300 lots principaux.

lundi 18 octobre 2021

Les effets bénéfiques du TAI-CHI

 

Les effets bénéfiques du TAI-CHI durent longtemps

  

Le TAI-CHI n’améliore pas seulement la souplesse, la posture et la maîtrise du corps : les mouvements continus et lents de cette discipline chinoise ont aussi un impact sur le sommeil et la santé mentale. Et même après l’arrêt de la pratique ! Une équipe de l’Université du sport de Chengldu, en Chine, a étudié l’effet de 24 semaines de TAI-CHI -1h, 3 fois par semaine- chez 19 femmes de 60 à 70 ans, avec un groupe contrôle de 20 participantes. Résultats : la fatigue a diminué de près de 20%, la dépression et les troubles du sommeil de 25%, et la vigueur a augmenté de 20%. Un mois plus tard, les bénéfices étaient conservés !

Prochaine étape : explorer le mécanisme intrinsèque de ces effets bénéfiques. « Research in Sports Med. », jan.2021

 

Articles extrait de la revue « SCIENCE ET VIE » du mois d’octobre 2021                                                        

La bise peut véhiculer des infections

 

La bise peut véhiculer des infections

 

Lorsque  l’on se fait la bise, il est possible de déposer quelques gouttelettes de salive infectées sur la joue de l’autre et, ce faisant, de la contaminer. Car, comme l’a montré une étude japonaise publiée à la fin 2020, l’agent du Covid (le SARS-CoV-2) peut, par exemple, survivre jusqu’à 9 heures sur la peau humaine.

Or, « si le virus ne pénètre pas directement par la peau, car elle est imperméable aux micro-organismes, il peut être transféré, par nos mains, de la joue vers les muqueuses des yeux, du nez et de la bouche, zones qui, elles, peuvent le laisser passer. Ces micro-organismes entreront alors dans le corps et infecteront les cellules. Sachant qu’inconsciemment, nous portons nos mains au visage plusieurs milliers de fois dans la journée », explique Loïc SIMON, biologiste hygiéniste au Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins du Grand Est. Mais impossible d’évaluer ce risque : « A ma connaissance, à ce jour, aucune étude ne l’a quantifié », précise le biologiste.

 

Articles extrait de la revue « SCIENCE ET VIE » du mois d’octobre 2021                                                       

L'eau du robinet